CinémAction 173 : Balzac à l’écran

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La Comédie humaine de Balzac a été un véritable filon pour le cinéma, qui, en quête de récits et de légitimité, l’exploite d’emblée, au même titre que la Bible. Il y trouve des scénarios comportant tous les ingrédients du succès : les événements, les émotions et un regard aigu sur la société. Et les met en scène à la fois pour des raisons commerciales – Balzac étant très lu – et pour ennoblir le divertissement forain des débuts.
L’apparence réaliste, le côté feuilletonesque, donc populaire de cette œuvre et son ambition de créer un genre total capable de donner l’illusion de la vie l’imposent au cinéma depuis les premiers temps. Aujourd’hui encore au moins quatre réalisateurs sont en train de l’adapter dans le monde. En plus des analyses de spécialistes de Balzac et de l’adaptation, cet ouvrage leur donne la parole et il est particulièrement intéressant de découvrir les questions que se posent des cinéastes actuels en abordant cette œuvre-monde. Ni les mélodrames, ni les grands romans ou même les cycles romanesques, ni les contes philosophiques ne les rebutent. Jean Epstein, Marcel L’Herbier, Jacques Rivette, Jean-Claude Carrière ou Xavier Giannoli ont travaillé ou travaillent encore « avec Balzac », puisant avec passion à cette source d’inspiration inépuisable.
La Comédie humaine contient encore un grand nombre d’œuvres inexploitées qui s’offrent aux réalisateurs à venir. Décidément Louis Daquin avait raison quand il déclarait : « Balzac est notre plus grand scénariste ».

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Description

Sommaire

Préambule : Balzac, mine de scénarios et leçon de style pour le cinéma, Anne-Marie Baron

I. Le cinéma muet : des premières tentatives aux chefs-d’oeuvre
  • Les adaptations perdues des romans et nouvelles de Balzac dans le cinéma muet, Jay Weissberg
  • « Rien ne crie plus fort que le silence » : L’auberge rouge de Jean Epstein, Andrew Watts
  • « Créer c’est adapter ». L’homme du large de Marcel L’Herbier, Marcella Trifu
  • La cousine Bette de Max de Rieux, un mécanisme fatal, Jean-François Rauger
II. Illustrations et variations
  • Place de Balzac dans le cinéma français sous l’Occupation, Max Andréoli
  • La Peau de chagrin. Fortune cinématographique d’un conte philosophique, Anne-Marie Baron
  • La paternité balzacienne à l’écran, Marcella Trifu
  • La Grenadière de Koji Fukada et Ken Fukazawa, ou l’illustration sublimée, Laure Doumens
III. De l’adaptation à la transposition : choix passés et actuels
  • La Nouvelle Vague, fascinée par Balzac, Peggy Zejgman-Lecarme
  • Un réseau balzacien : l’oeuvre de Jacques Rivette, Francesca Dosi
  • Comédie humaine d’après Illusions perdues. Note d’intentions, Xavier Giannoli
  • Politiser le travail du sexe en adaptant Splendeurs et misères des courtisanes, Yoel Meranda
  • Balzac et moi, Fanny Ardant
IV. Les cinéastes étrangers. Projets, références, mises en abyme
  • Samuel Fuller et Balzac. Un projet persistant, Jacques Lourcelles
  • Réalisme et profondeur de champ., Wyler et Welles à l’école de Balzac, Anne-Marie Baron
  • La cousine Bette Davis, Anne-Marie Baron
  • Quand Balzac nous est conté. Balzac et la petite tailleuse chinoise, de Dai Sijie, Nicolas Schmidt
  • Balzac personnages, Vincent Barrot
V. Balzac à la télévision
  • La place de Balzac dans la politique patrimoniale de l’audiovisuel français, Isabelle Mette
  • La place de Balzac dans la politique patrimoniale de l’audiovisuel français, d’après Alexandre Astruc
  • Travailler avec Balzac, Jean-Claude Carrière
  • Toujours à l’affiche : Balzac, Jean Mineur et Cie, Nicolas Schmid

Filmographie et bibliographie sélective, Anne-Marie Baron

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