CinémAction n°164 – Dostoïevski à l’écran

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Par son ampleur, sa richesse d’inspiration romanesque, ses décors, ses multiples intrigues, sa galerie de personnages fascinants, son exploration en profondeur de l’âme humaine où s’affrontent le Bien et le Mal, l’œuvre de Dostoïevski devait séduire l’imaginaire des cinéastes. Derrière Shakespeare et Tchékhov, Dostoïevski est l’un des romanciers qui, depuis la naissance du cinéma, a été le plus transposé à l’écran.
Ses nouvelles et ses romans sont d’abord adaptés en Russie (premier film : L’idiot, réalisé en 1910 par Piotr Tchardynine). Puis, les transpositions de son œuvre sont tournées en Allemagne, aux États-Unis, en Italie, en France. À partir des années 1950, la production se mondialise : de plus en plus nombreux, les films inspirés par Dostoïevski concernent la planète entière, de l’Argentine au Japon ou aux Philippines. En un peu plus d’un siècle, quelque cent cinquante-cinq longs métrages ont ainsi été réalisés.
Ce Dostoïevski à l’écran est le premier ouvrage publié en français sur ce sujet. Embrassant une période qui s’étend de 1910 à 2016, il explore dans une perspective historique les formes très variées sous lesquelles les nouvelles et les romans de l’écrivain ont été adaptés à l’écran un peu partout dans le monde. À côté de panoramas d’ensemble des transpositions (en particulier celles proposées par le cinéma russe et le cinéma américain), le lecteur trouvera des analyses thématiques et esthétiques approfondies sur treize films retenus parmi les meilleures adaptations.

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Description

Sommaire

  • Avant-propos, Michel Estève et André Z. Labarrère
I. Panorama d’ensemble
  • L’arc-en-ciel des adaptations de Dostoïevski à l’écran, André Z. Labarrère
  • Eisenstein et Dostoïevski, Maria Tortajada
  • L’adaptation à l’écran des œuvres de Dostoïevski en Russie/URSS (1908-2015), Jasmine Jacq
  • Dostoïevski vu par le cinéma américain ou la crainte des incertitudes, Michel Cieutat
II. Transposition des nouvelles
  • L’incommunicabilité au sein du couple : Une femme douce de Robert Bresson, Michel Estève
  • Trois regards sur « Les Nuits blanches », Philippe Roger
  • Two Lovers de James Gray : Aimer. Mais que signifie aimer ? Yannick Lemarié
III. Transposition des romans
  • Dostoïevski et le Grand Muet : L’Idiot de Piotr Tchardynine, Catherine Géry
  • L’idiot d’Ivan Pyriev : fausses énigmes et vraies questions, Leonid Heller
  • Kurosawa : quelle réécriture de L’Idiot de Dostoïevski ? Marion Poirson-Dechonne
  • Le joueur de Claude Autant-Lara : Rien ne va plus ! Joël Magny
  • De L’Éternel Mari à La vengeance d’une femme de Jacques Doillon, René Prédal
  • Procès du terrorisme : Les possédés d’Andrzej Wajda, Michel Estève
  • Les possédés : la parabole des démons et des pourceaux, René Prédal
  • Les frères Karamazov de Richard Brooks : une fidélité audacieuse, Michel Cieutat
  • Variations philippines sur le thème de Crime et châtiment : Norte, la fin de l’histoire de Lav Diaz, André Z. Labarrère
Filmographie des transpositions étudiées, Michel Estève et André Z. Labarrère
Filmographie des transpositions de Dostoïevski au cinéma, André Z. Labarrère
Liste des auteurs

 


À propos des coordinateurs

Michel Estève, docteur ès lettres, maître de conférences honoraire de l’Institut d’Études Politiques de Paris, directeur de la collection « Études cinématographiques » (1973-2010), aux éditions Lettres Modernes-Minard, a publié une dizaine de livres sur Bernanos, Bresson et le cinéma.

André Z. Labarrère a longtemps enseigné l’histoire et l’esthétique du cinéma à l’université de Nice-Sophia Antipolis. Il est l’auteur, le coordinateur ou le collaborateur de publications consacrées au cinéma, à la littérature et aux arts visuels abordés dans une perspective pluridisciplinaire.

Informations complémentaires

Année de parution

2017

Dimensions

15,5 x 23,5 cm

ISBN

9782847066739

Nombre de pages

186